La respiration 

 

 

 

Sitôt la posture adoptée, un travail sur la respiration est fondamental. Elle est l’une des clés du chant les plus précieuses, offrant à la fois la naissance du son par ventilation des poumons, et la vibration par stimulation des cordes vocales à l’expiration.

 

Mouvement serein, naturel et continu, il se décompose en deux temps.

 

- L’inspiration, d’abord, est profonde et détendue. Dilatant le thorax, elle disjoint les côtes basses. Le diaphragme, frontière musculaire entre le poumon et les autres organes, peut alors s’incliner de sept à neuf centimètres. Cette harmonie entre les éléments impliqués peut être qualifiée d’élan vocal ; elle se poursuit à l’expiration.

 

- La dilatation du thorax et les côtes basses disjointes, à l’expulsion de l’air, laissent le diaphragme seul en scène. La voie libérée lui permet de remonter, au rythme de l’air dont il dispose avec intelligence. C’est en modulant au mieux le débit de cette distribution d’air vers le larynx que le son exact désiré sera produit.

 

Ces vertus de la respiration se prolongent avec le jeu de vibrations et de résonances qu’elle permet. La poitrine se fait alors le siège de toutes les émotions, exprimées par le chanteur et les notes qu’il égrène.